Aïkido règlement intérieur du dojo ou initiation au reishiki

En mettant la souris dessus sur le diapo arrêtez le défilement

Tamura sensei

- Reférences

Date de mise en ligne : le 21 août 2019 conjointement aux statuts.
Concerne ceux qui se réclament de l'enseignement d'Alain Peyrache sensei et ses dojos :"Aïkido Bressan", "Aïkido Lyon Tassin"
Etabli par par le service juridique EPA et A. Peyrache professeur du dojo

- Utilité du règlement intérieur

Un règlement intérieur, c’est généralement une liste de contraintes fixes et figée, que l'on ne comprend pas et que personne ne lit, ce qui est stérile.
Qui ne sert qu’à faciliter le fonctionnement d’une association.
En aïkido traditionnel c'est différent. Ce que l’on appelle le règlement intérieur n’est ni plus ni moins que "l’éducation martiale" appelée « reishiki ».
Lorsqu’on est débutant cela se limite au fonctionnement basique d’un dojo d’aïkido traditionnel.
Le règlement intérieur évolue avec la connaissance de l’aïkido.
Avec la pratique, en avançant dans la connaissance de la voie (do) le pratiquant sera amené à enrichir ce fonctionnement (respecter plus de règles), afin d’avoir en toutes circonstances un comportement de pratiquants d’aïkido.
Ce comportement ne on ne peut pas l'exiger d’un débutant qui n'y connaît rien. Il s’inscrit au dojo justement pour l’apprendre, cela revient à répondre à la question : "voulez-vous apprendre aïkido traditionnel" et "la réponse ne peut être que oui !"
C’est pourquoi ce règlement intérieur va évoluer avec la pratique, il ne s’appellera plus "le règlement intérieur" mais" reishiki."
Si à un moment donné nous sommes en désaccord avec ce fonctionnement, toujours se rappeler que l’on arrive "librement dans un dojo" et "qu’on le quitte tout aussi librement".

Règlement intérieur du dojo => Cliquez sur ce bouton

Préalable : afin de bien comprendre

Le dojo origines, orientation, la hiérarchie du dojo, chacun à sa place

Le dojo le lieu(jo) où l’on étudie la voie(do) du maître.

Dans nos pays occidentaux en pleine décadence, être original, ne pas faire comme tout le monde, penser par soi-même, se nourrir différemment, se comporter différemment fait de vous une cible, un membre d’une secte innommable est infréquentable, en général vous vous faites traiter de "complotistes" et vous êtes rejetés par une masse de gens stupides qui obéit à la doxa financière et politique de plus en plus dictatoriale et liberticide.

(1) Un terme inventé par la CIA qui permet des crétins incultes, qui n’ont aucun argument de rejeter tout et tout ceux qui les dérange.
Démocratie rappelons-le permet l’échange d’idées et elles doivent être toutes respectées.

Le modèle occidental doit être normalisé, stupide, surtout ne pas réfléchir, obéir aveuglement à toutes les stupidités du pouvoir. Bien sûre grâce aux merdias de propagande et de lavage de cerveau à la disposition de l’État télévision, journaux AFP etc. Pour les orientaux c’est la mort.

Parler de la tradition orientale, ainsi être original devient risquée. Car on est en directe opposition avec la doxa occidentale. Chose bizarre et étrange certains aspects et termes traditionnels orientaux sont passés dans le langage courant des Français. Pire certain l’ont vous-même voulus légiférez, pour que certains termes orientaux soient réservés à certains et pas d’autres. C’est-à-dire devenir propriétaire des mots d’une langue étrangère. C’est dire toute la stupidité de ces gens qui ne sont que des ignorants. Qui n’a pas rencontré sur un panneau « dojo municipal », une caricature bien sûr. En France un dojo c’est juste un tapis dans une salle. Ce n’est donc en rien comme on va le voir un « dojo ». C’est une salle de fitness de sport pour des consommateurs sportifs c’est-à-dire exactement l’inverse. Un dojo traditionnellement obéit à des règles d’orientation bien précises afin d’être en accord avec la tradition et la philosophie orientale, car en Orient contrairement à chez nous tout est cohérent. La notion de dojo est bien antérieure à son apparition au Japon, il faut la rechercher chez les bouddhistes en Inde.

Les règles d’orientation au Japon datent de l’empereur Kammu (736-805).

Il faut oublier les notions de démocratie d’égalité etc. pour les orientaux les choses semblables c’est la mort. D’ailleurs ça n’existe même pas en Occident. Un politique n’est pas un simple citoyen. Dans la philosophie orientale tout est hiérarchisé, le dojo n’échappe pas à la règle. Le côté le plus important du dojo le kamiza Kami « Ka » et Eau « Mi », divinités de l'Eau et du Feu. Za être assis, zarei : le salut assis. Le kamiza est un mur dans lequel il n’y a pas d’ouverture et de possibilités de pénétrer dans le dojo. Le professeur, les invités que l’on veut honorer se trouve le dos au kamiza. Ce mur est éclairé par le soleil (ciel) puisqu’il est face au côté sud. On retrouve la philosophie orientale ou le ciel donne l’enseignement, qui se reflète sur le visage du professeur en direction des élèves. Les élèves ne possèdent donc dans le meilleur des cas qu’un reflet de la vraie connaissance. Au kamiza on trouve une « grotte céleste », le tokonoma. Le tokonoma est une invention beaucoup plus récente qui date du 18ème siècle. Il existe plusieurs familles de Tokonoma. Selon les époques on n’y dissimulait des armes, les archives du dojo, les rouleaux maki, où sont notés les enseignements ésotériques de l’école. À notre époque dans les dojos d’aïkido on trouve le portrait de Morihei Ueshiba le fondateur de l’aïkido, un bonsaï ou un bouquet ikebana, une calligraphie, les armes utilisées en aïkido.

En face du côté supérieur le kamiza se trouve le Shimoza le côté le plus bas

Shimo les êtres à l’origine, détenteurs de la tradition. Les élèves tournent le dos Shimoza et font face au kamiza. Ils sont rangés hiérarchiquement au début et à la fin des cours du sempaï (coté jozeki). vers le kohaï (coté Shimozeki). En aïkido, cela change pour d’autres disciplines. Les pratiquants forment des lignes ou la distance D, permet aux pratiquants d’aller à sa place en toute sécurité. De la même manière on évite d’être serré comme des sardines on respecte aussi une certaine distance entre pratiquants sur la ligne.

Les invités aujourd’hui sont placés dos au joseki, ce qui n’a pas toujours été le cas

dans les périodes troublées ils étaient en face au Shimozeki, côté débutant spectateurs, loin des anciens, afin d’informer un minimum les espions des autres écoles sur la pratique de ce dojo. joseki les invités sont le dos au joseki (ce qui n’a pas toujours été le cas). On y trouve aussi les sempaï les plus anciens. Côté donc supérieur à celui qui lui fait face le Shimozeki.

Près de la porte d’entrée côté Shimozeki se trouve débutant et spectateurs.

Se trouve ici les muKyu mu: vide, les sans-grades,

c’est-à-dire ceux qui se faisaient tuer en premier lorsque le dojo était attaqué. À l’opposé au joseki les sempaï les plus hauts gradés protégeaient le maître. La philosophie générale est que chacun doit être à sa place. Connaître sa place est donc parti de l’enseignement de l’aïkido. Car c’est connaître ses limites, connaître ses limites c’est maîtrisé et avoir un maximum de sécurité.

Dojo orientation

tokonoma

La base

La seule personne compétente en aïkido traditionnel dans un dojo c’est "le professeur".

Pour pouvoir s’inscrire dans un dojo, il faut obligatoirement que le professeur vous accepte comme disciple.

Même si vous avez déjà été élèves du dojo et que vous avez arrêté la pratique, donc quitter le dojo, il n’est pas évident que le professeur vous accepte de nouveau comme disciple.

C’est pourquoi, aucun de ses élèves ne se permet d’intervenir sur ses décisions, ou ne les respectent pas, doit prendre la porte immédiatement dans les secondes qui suivent.

Respecter ses choix c’est se respecter soi-même ! Tamura sensei

Un professeur d’aïkido n’accepte jamais la pollution de son enseignement par des ignorants. Comme les élèves qui refusent obstinément de suivre ses conseils et son enseignement.

Quelqu’un qui ne veut pas évoluer dans l’aïkido, qui refuse de mettre en pratique les enseignements du maître du dojo, n’a rien à faire dans un dojo et doit prendre la porte immédiatement. Il n’a tout simplement rien à faire là.

C’est prévu par la tradition l’exclusion définitive d’un dojo s’appelle Monzen Baraï.

Le débutant est là pour apprendre la voie (do) du maitre, il paie une cotisation pour cela. L'apprentissage de l'aïkido ne se limite pas à l'apprentissage de techniques martiales.

Si vous mettez un couteau dans les mains d’un cuisinier il vous fera des mets succulents.

Dans les mains d’un assassin vous y perdrez la vie. C’est le même outil c’est-à-dire la technique martiale.

La différence entre ces deux situations c’est l’éducation et le comportement. D’un côté on a quelqu’un de fiable qui ne pense pas à mal, mais au contraire au bien.

Et de l’autre côté quelqu’un qui n’a rien à faire dans la société.

Pour la pratique de l’aïkido il en va de même, les techniques doivent être au service et l’outil de quelqu’un irréprochable ayant un comportement aïkido 24h/ 24 et non pas 2 heures par semaine.

La pratique de l’aïkido traditionnel est une arme. Ce que prendre compte la justice en cas de légitime défense.

Quelqu’un qui maîtrise un art martial, est plus dangereux.

Lorsqu’on confie une arme à quelqu’un on commence par l’éduquer, , à s’assurer que cette personne est fiable et qu’elle n’utilisera pas cette arme pour un profit personnel ou augmenter l'insécurité de la société.

C’est pourquoi l’aïkido n’est pas la portée de tout le monde. Seuls des gens exceptionnels feront de bons pratiquants d’aïkido.

Le terme "règlement intérieur"

En réalité le terme "règlement intérieur" est impropre, c'est le début de l'initiation et de l'apprentissage de l'aïkido et non une liste de contraintes fonctionnelles que l'on retrouve dans toutes associations.

Il peut paraître long, mais c'est le début de l'explication du principe de base de tout dojo japonais qui se résume à : « un Maître un dojo » .

« Un Maître un dojo » le principe de base d'un dojo

Me Ueshiba n’expliquait pas tout ce qu’il faisait ; il donnait une direction et c’était à chacun de faire la démarche nécessaire pour trouver sa voie. (Me Tamura)

Que ce soit l'univers, que ce soit un pays, que ce soit un humain, que ce soit une société, tout ce qui existe est par nature structuré. Un pays qui voit ses frontières non respectées par les autres pays, c'est la guerre. L'enfant qui n'a pas de limites les franchira et se retrouvera en prison sans avoir compris pourquoi, par défaut d'éducation des parents qui n'ont pas mis les limites. Les enfants mais aussi les adultes cherchent les limites en permanence.

Respecter les limites c'est l'harmonie, être adapté, vivant, car la vie est une constante adaptation. Ne pas les respecter c'est le début du chaos, de la maladie, de la mort. Il en va de même pour un art martial comme l'aïkido ; d'où l'importance du reishiki alors que la plupart des pratiquants ne s'intéressent qu'à l'aspect technique, c'est-à-dire à l'outil, le moyen et non pas à l'objectif.

Dans un premier temps l'objectif du pratiquant est de connaître ses limites physiques, dans la structure de l'aïkido, dans son développement, dans son fonctionnement. Chaque fois qu'il dépassera ses limites il le payera plus ou moins cher pour un pratiquant d'aïkido il s'agit de Monzen Baraï.

Sur le plan physique cela ne pose aucun problème, puisque dès la préparation on recherche les limites de sa souplesse, les limites de son équilibre, limites de son contrôle. Néanmoins et bien que ce soit facile à comprendre cela demandera de nombreuses années pour bien les maîtriser et les respecter.

Au niveau du comportement, du reishiki, il en va tout autrement c'est beaucoup plus flou et beaucoup plus déformé par les interprétations personnelles.

Connaître ses limites, connaître sa place comme disait maître Tamura c'est se connaître soi-même.

Autant de dojo différents, autant d'aïkido différents.

L'expression d'un art dépend de la sensibilité de l'artiste et de ses compétences, autrement dit du professeur du dojo. Il y a des artistes, et d'autres qui se prennent pour des artistes et qui sont délirants. C'est pourquoi le débutant doit suivre un processus personnel logique pour avancer. Il choisit d'abord de pratiquer l'aïkido. Ensuite il cherche un maître qui lui convienne. Puis il pratique au maximum de ses capacités, qui ne sont pas uniquement physiques, l’Aïkido n’étant pas un sport

Une fois ces choix effectués, les autres dojos, les autres maîtres n'ont plus aucun intérêt pour lui (ce sont d'autres versions de cet art et cela ne pourrait que l'empêcher de progresser, il se noierait dans cette incohérence sans aucun repère, cumulant le n'importe quoi de tout le monde). Prudence, il est plus facile de faire n'importe quoi, cela ne demande aucun apprentissage ni aucun effort. Tout professeur d'aïkido sait que c’est une perte de temps et une source de pollution.

Les lignes qui précèdent expliquent certains aspects du reishiki qui seront développées plus loin. Pensez toujours : un maître un dojo, dans tous les aspects du reishiki.

CPour arriver à quelque chose dans un art oriental il faut des repères fiables sinon on perd son temps, comme un bateau sans gouvernail. Exemple : Tout musicien sait qu'il ne pourrait pas mélanger Chopin et Madonna, cette monstruosité musicale n'aurait aucun sens, comme un mix de Paul Bocuse et de McDonald…

C'est pourquoi Me Tamura disait : « qu'il ne faut pas choisir son dojo pour des raisons triviales de consommation… » , proximité, prix etc. mais pour la qualité de l'enseignement prodigué.

Avantages : la cohérence

Vous retrouverez ce fonctionnement basique dans tous les dojos traditionnels, notamment ceux dont le professeur suit l'enseignement d'Alain Peyrache. Car on ne peut pas prétendre suivre l’enseignement d'un maître en faisant autre chose.

L'occidentalisation d'une pratique orientale n'est qu'une pollution.

Exemple

Si vous cherchez sur Internet la signification d'aïkido, le "Aï" est traduit par « amour » par des gens qui disent suivre l'enseignement du fondateur et faire soi-disant de l'aïkido traditionnel.
Que dit le fondateur à ce sujet ? " Le aï de aikido est un homophone de ai : aimer."
"Aiki. Le terme aiki existe depuis très longtemps.
La voie particulière que j’ai parcourue et conquise et dont je suis imprégné, je l’ai nommée aikido. Ce que les gens qui pratiquent les arts martiaux, appellent aiki est fondamentalement différent de ce que je nomme aiki..."

Quasiment toutes les disciplines orientales en sont victimes.

Quasiment toutes les disciplines orientales, à commencer par les sports martiaux (judo, karaté, etc.), ont avec le temps et surtout en se developpant dans une culture occidentale, été extrêmement déformées et polluées.

Au cours du temps dans une même culture toute activité humaine se voit polluée au prétexte souvent de vulgarisation ou de modernisme. Il faudrait coller au temps actuel.

Les chinois disent carrément qu'au début du temps de l'empereur Fou Hi, il y a 5000 ans, c'était l'âge d'or et que les choses n'ont fait que dégénérer depuis, oeuvre inévitable de la loi de l'entropie du temps.

L'acupuncture verra apparaître en France des aiguilles d'or et d'argent, une invention purement française issue des superstitions franco-françaises, résidus de la métallo-thérapie et d’astrologie du siècle dernier (l'argent étant lunaire, l’or étant solaire).

Le délire occidental dans toute sa splendeur, pratiqué et inventé par des médecins qui se disent scientifiques...

Certaines pratiques d'Omoto Kyo, dont on connait l'influence dans l'aïkido de M. Ueshiba, ne sont pas sans rappeler le spiritisme d'Allan Kardec, enterré au père Lachaise à Paris...

Les dernière nouveautés, Niken, Reiki ne sont que la version japonaise des écoles de magnértisme des année 1800 en France .....

Laissons la conclusion à Lino Cliquez ici

Le fonctionnement traditionnel de l'aïkido est à l'opposé de tout fonctionnement sportif occidental.

Nous devrions utiliser le vocable « Montei monka monjin » au lieu d' »aïkidoka », terme qui concerne un expert d'aïkido. Attention donc de garder le vrai sens de ces termes japonais et non pas l'utilisation française déformée. Par exemple les sports martiaux (judo, karaté, ...) parlent de dojo alors que leur fonctionnement n'est pas celui d'un dojo mais celui d'un club de fitness sportif. On parle donc de deux choses différentes. Toutes les fédérations ne fédèrent que des clubs, pas des individus, contrairement aux écoles.

C'est pourquoi nous avons gardé les termes japonais par exemple "dojo" et non "club", "uchi deshi" et non "assistant" qui évite les effets pervers de ce terme, etc. Avec la pratique de l'aïkido et l'expérience ces termes japonais vont s'enrichir, montrer leur cohérence, ce qui n'est pas le cas des termes français censés être leur équivalent.

"Règlement intérieur" c’est le terme consacré par les associations françaises qui ne pratiquent pas l'aïkido.
Pour nous il s'agit déjà d'aïkido et des prémices du "reishiki" ou comment doit agir et se comporter le pratiquant d'aïkido en toute circonstance.

C'est donc la première leçon d'aïkido, les premiers repères, le début du reishiki, de l'éducation martiale. Donc un document que l'on va méditer régulièrement. Ce qui explique sa présence sur notre site, plus pérenne qu’un papier que l’on perd et que l’on ne regarde jamais.

Il faudra de nombreuses séances au débutant pour l’acquérir et beaucoup de rigueur aux pratiquants expérimentés pour ne pas dévier et reprendre de mauvaises habitudes, car l'ancienneté est souvent synonyme de baisse de vigilance.
Ne prenez pas peur les choses s'acquièrent avec le temps. Il vous appartient de le raccourcir pour le bien de tout le monde.

L'aïkido est un art de vivre et une philosophie

Comme disait maître Tamura : « pratiquer l'aïkido c'est changer son propre fonctionnement" Ce qui est impossible si on est incohérent.

Le terme « do » de l'aïkido signifie développement de soi-même, c'est devenir quelqu'un d'autre, un pratiquant d'aïkido. Un pratiquant n’agit donc pas comme un non pratiquant.

On n'est pas pratiquant d'aïkido deux heures par semaine lorsqu'on monte sur un tatami puis on redevient Monsieur tout le monde lorsqu'on le quitte. On est un pratiquant d'aïkido en permanence ou alors jamais, contrairement aux sports. Sinon ce n'est qu'une intellectualisation que l'on aura vite oubliée et complètement inutile.

Coté légal :

Dans toute association il y a un règlement intérieur, c'est une obligation. Le fonctionnement associatif est minimal pour nous pratiquant d'aïkido. Car notre objectif est de pratiquer l’aïkido et non de faire de l’administration ou une carrière administrative (comme dans les sports où certains champions finissent même ministre).

Depuis quand la performance sportive donne des compétences de ministre ? Par quel miracle ?

Les sportifs se reconvertissent souvent dans la politique, Maurice Herzog... Alain Calmat, Guy Drut, David Douillet, Chantal Jouanno, Bernard Laporte ou encore Jean-François Lamour... En savoir plus

Évidemment les bêtises s’enchaînent. En fait le monde politique utilise leur notoriété et pas leurs compétences… Pas vraiment une bonne idée

Lors de l'inscription et de la réinscription à notre dojo, chaque année tous nos membres devront attester de leur accord plein et entier, sans restriction à ce règlement intérieur. Et bien sûr le mettre en pratique.

Ce qu’il n’est pas :

Ce règlement intérieur n’est pas juste un acte administratif dont on se débarrasse le plus rapidement possible lorsqu’il est assimilé à une liste de contraintes, un mode d’emploi, aux considérations générales des contrats que personne n’a envie de le lire.

Un exemple, qui en informatique à lu le mode d’emploi de Windows ?
Pratiquement personne et tout le monde s’en sert tous les jours. On préférera répéter l’erreur, bricoler, perdre du temps, produire un mauvais travail, plutôt que de lire le mode d’emploi.

C’est le côté négligent et approximatif de la nature humaine comme l’informatique nous le rappelle constamment. Nous sommes toujours prompts à faire valoir nos droits, et toujours oublieux et négligents envers nos devoirs.

Quel pratiquant relit chaque année lors de sa réinscription ou en cours d’année le règlement intérieur ?
Qu’il s’est cependant engagé à respecter en début d’année lors de son inscription. Son non-respect est pourtant l’origine de tous les problèmes que l’on rencontre dans un dojo. Il est justement destiné à les éviter et à préserver la qualité de l’aïkido du fondateur.

Ce qu'il est :

La pratique de l’aïkido consiste à optimiser son fonctionnement personnel. C’est le sens du terme "do" de aïkido : développement de soi-même en direction du Tao, c’est-à-dire la réalisation de soi.

Pour cela on utilise comme outil des techniques martiales, un comportement martial, un jugement martial, qui n’est évidemment pas naturel pour quelqu’un qui vient de s’inscrire dans un dojo.

Un guide permanent du fonctionnement de l’aïkido et de la voie (do) suivie par les pratiquants de cet art.

Le début de votre apprentissage du reishiki, de votre éducation martiale, donc de l’aïkido.

Un guide sommaire de votre initiation à l’aïkido. Alors, qui refuserait ce premier cours d’aïkido ?

Pourquoi sur le site du dojo ?

Ce règlement est consultable sur notre site à tout moment : de n'importe où pour un rappel à un pratiquant si besoin, si vous n’êtes pas sûrs de vous en certaines circonstances, vous aurez besoin de le consulter souvent

Avantage du site par rapport à un document papier :
La disponibilité à tout moment de n'importe où avec un simple téléphone. Cette page possède des liens vers les différents termes et aspect de notre art qui vont contribuer à vos progrès. L'avantage du numérique sur le papier. Vous êtes en plus "Écoresponsable".

La base d'une pratique orientale : la cohérence à tous les niveaux.

Dans la pratique de l'aïkido le règlement intérieur est conditionné par la pratique martiale.

C'est ce que l'on appelle le reishiki, l'esprit dans lequel doit se pratiquer l'aïkido (éducation martiale).

Toute sa vie le pratiquant va adapter son comportement en fonction de son évolution dans la connaissance et sa maîtrise de l’aïkido.

C'est pourquoi ce qui suit n'est là que pour définir le cadre minimal qu'un débutant peut comprendre, et pour guider ses premiers pas vers la connaissance de l’art martial lui permettant ainsi de s’adapter rapidement.

Et si on parlait du Maitre de notre dojo ?

La personnalité du maître: Autant de Maîtres autant de caractères différents, mais tous sont héritiers d'un enseignement qui a pour origine le fondateur de l'aïkido.; Le maître du dojo (sensei), eut égard à sa qualité, défini l’enseignement, l’esprit et les règles de comportement (reishiki - improprement appelé étiquette dans certaine traduction) en usage dans le dojo.; Sa tâche est de transmettre cet enseignement sans le polluer afin que les plus jeunes générations puissent en profiter. C'est aussi une question de respect envers le fondateur de l'aïkido. Inutile de mettre son portrait dans le dojo, de le saluer si on détruit son œuvre à chaque cours.
L'enseignement du maître est plus compliqué à notre époque.: Un débutant isolé, sans partenaire, au bord du tapis est la preuve que l'éducation des anciens du dojo n'a pas été faite. (Tamura sensei); Le débutant lorsqu'il aborde l'aïkido va chercher des réponses dans un livre ou sur Internet où l'on retrouve à 98 % des crétins incompétents en mal de reconnaissance, Internet étant un merveilleux outil de publicité et de communication pour ces gens.; Avant Internet on ne les entendait pas, car il fallait de l'argent donc avoir fait un certain travail, donc de la compétence.; Trop d'info tue l'info.; Le débutant revient donc régulièrement polluer le dojo avec ce qu'il a glané sur Internet pensant bien faire. Ce qui constitue un frein à son progrès. En général il le comprend très vite. L’incohérence n'a jamais donné aucun résultat dans aucun domaine.; Tamura sensei; Il est impossible de pratiquer le Budo dans un dojo où le débutant montera tranquillement sur le tapis sans même s'être présenté au professeur et où les anciens laissent faire comme si cela ne les regardait pas. (Tamura sensei)
Attitude: Tamura sensei
L'enseignant devra se consacrer à créer cette ambiance de travail afin que, même hors de sa présence, les élèves les plus gradés ou les plus anciens y prêtent la plus grande attention et agissent en ce sens. Cette éducation se fait tous les jours. En fait, une telle atmosphère doit s'établir dans le dojo sans qu'on ait besoin d'intervenir en ce sens. Il est indispensable que chacun connaisse et mette en pratique ces bases de comportement. (Tamura sensei); Le maître n'abuse jamais de sa position, bien qu'ayant des défauts comme tout le monde il fait son maximum pour que ceux-ci ne polluent pas son enseignement.; Il évite surtout de donner une mauvaise image de l'aïkido, car c'est à travers lui que l'on jugera cet art martial.; Comme c'est à travers ses élèves que l'on jugera de la compétence du professeur. Les élèves sont rarement conscients qu'ils représentent l'enseignement de leur professeur et qu'à travers eux celui-ci est jugé pour ses compétences. D'où certaines règles développées plus loin.; Considérer le premier venu comme un élève pour la seule raison qu'il a réglé sa cotisation procède d'une démarche mesquine qui ne laisse pas d'inquiéter de la part d'une personne qui a la charge de guider les autres sur la voie. (Tamura sensei)
Ce qui motive ses choix et décisions: Ce ne sont pas ses intérêts personnels qui comptent, mais l'aïkido. Il doit donner une bonne image de l'enseignement du fondateur aux élèves qui le méritent, pas aux investissements, au dojo ou à sa réputation.; Comme tout le monde le professeur d'aïkido n’aime pas voir son travail massacré ou gâché par des élèves. C'est pourquoi il est amené à certains moments à faire Monzen Baraï afin de protéger son travail et celui de tous les membres du dojo.
Le fondateur: « O sensei disait que l’aikido est « geza no gyo » (la pratique de l’humilité). Ce qui veut dire qu’il faut se placer au service de tous les autres pratiquants en une position inférieure à eux, plutôt que de se placer par principe le plus haut possible.
Qui occupe une position de responsabilité devrait être, plus encore que les autres, conscient de cela.
Tamura sensei, professeur d'Alain Peyrache, notre professeur.: Enseigner c'est apprendre, mais pour apprendre, il faut enseigner sincèrement. Il faut corriger les défauts techniques et spirituels de ses élèves comme s'ils étaient vos enfants, comme s'ils étaient vous-même, les aider à avancer dans une direction juste et s'y consacrer corps et âme; Il est important de connaître les désirs des élèves, leurs besoins et ce qu'il est nécessaire de leur apporter; Il faut unir son esprit à celui de ses élèves et faire en sorte de progresser ensemble en prenant bien soin de pratiquer avec joie et intensité. (Tamura sensei); Réjouissez-vous des progrès techniques, du développement physique et spirituel de vos élèves! Réjouissez-vous de ce que l'entraînement quotidien n'ait pas apporté son lot de blessures et de heurts! Soyez reconnaissants de ce que votre position d'enseignant vous ait amené à réfléchir, à étudier, à progresser techniquement et spirituellement. Remerciez encore les élèves qui ont rendu vos progrès possibles. (Tamura sensei); Il est bon de donner envie de travailler aux débutants sans les rebuter par le risque de blessure.
Les problèmes d'exécutions de techniques ou de forces relatives sont dépourvus d'intérêt. Ce qui importe, ce n'est pas la force d'exécution mais l'adéquation au principe. La technique que seul un homme fort peut exécuter n'a pas d'intérêt général. (Tamura sensei); On ne peut pas dire que le bon professeur soit uniquement celui qui est plus fort physiquement que les autres ou celui qui possède de bonnes techniques. C'est par un enseignement fondé sur une compréhension juste et claire du principe que l'on peut guider les élèves sans errement.; Il suffit de cliquer sur un des sites en bas de cette page. Ces mêmes liens figurent sur tous nos sites.
Pour en savoir plus sur Alain Peyrache notre professeur En savoir plus
Médias, numérique, vidéo etc.: Traditionnellement, non seulement dans l'aïkido mais dans le monde du Budo en général, les démonstrations n'étaient pas publiques. Même au mah-jong ou aux échecs, on fait en sorte de cacher son jeu à l'adversaire. De même, il n'est pas de nation qui dévoile ses forces et sa stratégie à l'adversaire éventuel. Autrefois, lors de la pratique du Budo, les techniques étaient classées en kuden, hiden, okugi, et n'étaient enseignées qu'à des disciples choisis.
(Tamura sensei)

Impératif pour tout pratiquant du dojo respecter l'enseignement du fondateur

L'aïkido est le produit de la culture orientale

Sinon ce qui suit n'a aucun sens et aucun intérêt

L'aïkido est le produit de la culture orientale. Si on veut lui garder son originalité et ne pas le polluer avec notre culture occidentale, il faut prendre un minimum de précautions.

Dans cet esprit, nous utilisons la terminologie japonaise, adaptée, plus précise et plus complète que les équivalents occidentaux (un glossaire des termes utilisés est fourni en annexe, voir aussi les liens d'approfondissement).

Aïkido traditionnel ?

Le raisonnement analogique, contrairement à celui de cause à effet qui n’explique jamais rien est la manière de raisonner des arts traditionnels. C’est pourquoi nous prendrons quelques analogies dans notre environnement occidental pour être mieux compris.

Le mot « traditionnel » signifie que l'on respecte l'objet de notre association, c'est-à-dire l'apprentissage de l'aïkido du fondateur dans son fonctionnement et son cadre traditionnel, le "dojo". Ce terme est souvent galvaudé et détourné en Europe notamment par les sports martiaux.
L’aïkido, comme tout art traditionnel, ne peut être transmis que de manière initiatique, à partir des enseignements du fondateur, de maître à disciples, au fil du temps.

Pour prendre un exemple occidental, Paul Bocuse un maître de la gastronomie a transmis ses enseignements à ses élèves. L’aïkido fonctionne de la même façon malgré son origine orientale.

Paul Bocuse a donc des élèves qui respectent son enseignement, et d’autres qui le polluent et le déforment à leur manière (mais ceux-ci ne devraient pas se dire élève de Paul Bocuse puisqu’ils font autre chose, une question d’honnêteté que l’on trouve aussi en aïkido). Ce qui donne encore de l’importance à ce règlement intérieur.

L’aïkido traditionnel est un art qui se transmet depuis sa création originelle par O sensei Morihei Ueshiba, de maître à élève.

Ainsi, les élèves qui ont suivi les enseignements d’un maître et qui ont reçu de ce maître le droit d’enseigner en son nom (menkyo) poursuivent avec leurs élèves la transmission de l’art martial en devenant eux-mêmes maître de leur dojo.

Cette transmission initiatique ne peut, en aucun cas, être subordonnée à une instance extérieure qui viendrait interférer et polluer l’enseignement des maîtres (fonctionnement normatif fédéral) ; un principe fondamental régit l’aïkido traditionnel : Un maître, Un dojo. Il ne peut exister deux maîtres (senseï) dans un dojo.

Dans notre dojo, Alain PEYRACHE notre professeur, a reçu les enseignements des maîtres Nakazono et Tamura, eux-mêmes élèves du fondateur O sensei Ueshiba. Voir la pyramide de filiation.

Exemple de sites aïkido traditionnel

Vous trouverez énormément de sites Internet qui n’expliquent pas cette filiation, pour la simple raison qu'elle n'existe pas au sein de ces « clubs », qui reproduisent un fonctionnement sportif et non un fonctionnement traditionnel de l'aïkido : du grand n'importe quoi.
Ou alors la manifestation psy de l'ego surdimensionné de celui qui prétend avoir appris aïkido tout seul.

Comment reconnaître l'aïkido traditionnel ?

Un pratiquant d’aïkido ne fait pas attention à ce que les gens disent mais à ce qu’ils font car là on ne peut pas mentir.

On peut se revendiquer d’un maître prestigieux pour faire sa promotion alors qu’on fait tout autre chose ; il y a de nombreux spécialistes de cela.

Combien de professeur se réclament de l’enseignement de Maître Tamura ou d'Alain Peyrache alors qu’ils font exactement l’inverse pour l’avoir peu connu ou pas du tout ? Mais cela permet de se rendre crédible auprès d’un débutant ou d’un ignorant. Comme pratiquant d’aïkido vous aurez très souvent affaire à eux.

Pour savoir si un dojo fait réellement de l’aïkido traditionnel cherchez cette pyramide, cette filiation sur son site dans la page professeur. Car on vient dans un dojo d'aïkido traditionnel chercher l'enseignement du maître du dojo c'est la partie la plus importante lorsqu'on veut pratiquer. Encore une fois : "un maître un dojo" .

Par son fonctionnement traditionnel, qui n’est pas celui d’une fédération sportive. D’où l’importance de ce règlement intérieur bien maîtrisé il évite les grosses erreurs.

Un art martial rend les pratiquants plus dangereux

Pour eux et la société, il faut donc détecter rapidement dans leur intérêt et celui de l'aïkido, les gens non adaptés à cet apprentissage.
On ne confie pas une arme à un déséquilibré.

Le règlement a pour objectif de permettre à tous de pratiquer l'Aïkido en toute sécurité, dans le respect de sa tradition et dans les meilleures conditions.

Pour éviter toute dérive, le professeur (Senseï), du dojo soucieux notamment des qualités morales des membres de l’association, statue sur toute admission sans avoir à justifier sa décision, quelle qu’elle soit (Nyumon).

De plus, il peut prononcer l’exclusion définitive et immédiate (Montzen Baraï) de tout membre qui compromettrait la pratique, qui la pollue par ignorance ou a des fins personnelles ou qui aurait une attitude ou des propos déplacés ou dangereux, contraires au fonctionnement d'un dojo traditionnel ou à l'éthique de l'aïkido.

Les pratiquants ayant des problèmes psy, comme les pervers narcissiques, doivent se faire soigner par des professionnels de la santé avant de pratiquer. L'aïkido ne peut qu'aggraver et amplifier leur pathologie.

Ceux qui sont sous traitement pratiquent avec l'accord de leur thérapeute. Ceux-ci ne posent jamais de problème.

Comportements dans le dojo

Les erreurs sont notre matière d’œuvre

Plus vous pratiquez moins vous devez faire d’erreur, plus vous êtes anciens plus cette erreur a du poids.
Ce que l’on peut excuser d’un débutant on ne l’acceptera pas de quelqu’un d’expérimenté qui le sait depuis longtemps et qui doit connaître ses limites. Donc attention.

On se trompe sans arrêt, le but étant de faire rapidement disparaître nos erreurs. Il ne faut donc pas que celles-ci soient un frein à l’action, au contraire soyez actifs, agissez, puis évaluez votre action, pour ne plus les répéter.

C’est une erreur d’éviter d’agir de peur de se tromper, car on ne fera jamais progrès.
Faire une erreur n’est pas une faute, mais la recommencer en le sachant en est une. C’est la volonté de ne pas suivre l’enseignement prodigué et là vous risquez une sanction. Ne plus commettre la même erreur s’appelle le progrès

Un art ne fonctionne pas comme un sport

Bien qu'il soit souvent abrité dans un gymnase où se pratiquent des sports martiaux avec lesquelles on le confond, l'aïkido n'est pas un sport :
il se pratique dans un dojo (lieu où l'on pratique la Voie du maître) , qui fonctionne sur la base de règles traditionnelles spécifiques à la pratique de l'Aïkido appelées "reishiki" ou esprit dans lequel doit se pratiquer cet art.

Le dojo est le lieu (Jo) où se pratique l’aikido traditionnel et la recherche de son sens (do : la voie).

Il détermine aussi l’esprit dans lequel les pratiquants évoluent ensemble et sous la direction du professeur responsable de la qualité de l'enseignement au dojo.

Le tatami symbolise un champ de bataille - on doit y être aussi concentré, notamment pour éviter tout accident résultant d’une maladresse ou d’une distraction.

Chaque chose, chaque personne, doit être dans le dojo à sa juste place, dans les limites de sa compétence.

Il n'est certes pas question de transformer le tatami en terrain de combat, ce symbole a plutôt pour objectif de mettre les pratiquants en condition de travail. Sur le tatami, on doit en permanence garder une concentration totale, « comme si notre vie en dépendait ». Une maîtrise de soi permanente est indispensable et exigée ; par exemple, on ne court pas dans un dojo, comportement qui signe une absence de maîtrise.

Le disciple (deshi) est un invité du maître

Quand il se présente librement au dojo l’élève est désigné à son arrivée par les termes – (Mon ka : celui qui se tient sous la porte du maître), pour demander à suivre l’enseignement du maître (montei jeune frère qui a passé la porte, mon jin : homme a passé la porte du maître), enfin, l’élève devra obligatoirement recevoir du maître l’autorisation de commencer à pratiquer au dojo (nyumon) et devenir deshi iri : franchir la porte, être accepté.

Après ce moment, un élève demeure l’invité du maître qui a accepté de lui transmettre un enseignement. Il doit se comporter comme tel, avec le respect qui convient à cette condition. L’acquittement d’une cotisation lui donne le droit d’assister au cours et le devoir de se conformer sans restriction aux règles en vigueur dans le dojo. Si d’aventure l’enseignement dispensé ne lui convient pas, il lui appartient d’en tirer les conséquences et de quitter le dojo.

Les sempaï, kohaï, uchi deshi, soto deshi

Pour chaque être, connaître sa juste place, c'est se connaître soi-même.

Pour que soit préservé cet ordre, la politesse envers le Maître, l'attitude correcte envers les sempaï, l'étiquette juste envers les kohaï et dohaï doit être observée.

L'étiquette sert à contrôler « le moi » qui voudrait se livrer aux instincts animaux (bujutsu) pour orienter l'énergie et l'utiliser dans un sens positif.

Vraiment, faire des progrès, devenir « fort » consiste à développer ce calme cette détermination intérieure beaucoup plus qu'à acquérir une technique.

Si l'esprit de gratitude envers un kohaï s'exprime par cette seule pensée « merci de m'avoir permis de bien travailler aujourd'hui », le kohaï sera heureux, de même si l'on remercie le sempaï de son enseignement, il sera content.

(Tamura sensei)

Les anciens (sempai) et en particulier les uchi deshi (assistants) sont responsables du comportement des plus jeunes pratiquants (kohaï) et doivent expliquer les règles en vigueur dans le dojo qu’ils sont censés connaître. Ils doivent s’assurer de la compréhension et de l’observation des règles et de leur esprit (reishiki). Tous les membres du dojo pratiquants doivent intégralement respecter ces règles.

Par respect pour le professeur et les pratiquants, la ponctualité est de rigueur. Le cours doit toujours commencer à l'heure.

Pour diverses raisons le professeur peut ne pas ou ne veut pas commencer le cours :

il est absent,
ou en retard,
ou évalue ce qui se passe lorsqu'il n'est pas là,
etc.

Alors un uchi deshi, du dojo, doit commencer le cours à l’heure. Le professeur s'il est présent n'est pas obligé de l'avertir qu'il ne prend pas le cours (un test de ce qui se passe lorsqu'il n'est pas là).

Un uchi deshi n'est pas quelqu'un désigné à l'avance (celui-ci peut être absent) c'est donc une évaluation pour savoir si chacun connaît sa place et les limites de sa compétence.

Dans ce cas, l'uchi deshi doit agir dans le respect de l’enseignement du professeur, sans essayer de proposer des interprétations personnelles. Comme le professeur de notre dojo, qui essaie de respecter au maximum l’enseignement du fondateur.

En cas d'absence du professeur, c'est l'élève le plus expérimenté qui est responsable du dojo, il devra alors agir conformément à l'enseignement reçu de son professeur.

L'élève le plus compétent à ce cours ne prendra pas forcément la place du professeur, il peut demander à quelqu'un de moins expérimenté et qui a justement besoin de cette expérience pour sa progression d'assurer ce cours sous sa direction.
Vous ne savez pas l’avance qui sera là ou pas.

Les uchis deshis gèrent le dojo (l'association) en phase avec le maître

Ne pas nuire, aider le maître pour donner la meilleure image de l'aïkido, du dojo et du maître.

C'est l'objectif de tous au dojo.

L'attitude du deshi est celle que l'on retrouve dans tout art occidental traditionnel et connue de tous.

L'apprenti tend le bon outil à son maître d'apprentissage avant que celui-ci ne le demande démontrant ainsi sa connaissance du métier.

Malheureusement ce n'est pas le cas tout le temps. Force est de le constater :

Peut-on avoir un avis compétent sur ce que l'on ne connaît et ne maîtrise pas et que l'on est venu apprendre d'un maître d'un art traditionnel comme l'aïkido ?

La réponse est clairement non. Car cet art deviendrait rapidement n'importe quoi.

Pour qui se prennent ces élèves à l'égo démesuré qui pensent avoir un avis intéressant sur l'aïkido et pense que cela peut intéresser quelqu'un ?
Alors que le maître compétent est lui modeste, et passe son temps à essayer de faire progresser ses élèves. L'aïkido ne lui appartient pas, il est l'œuvre du fondateur de l'aïkido, pas la sienne, il donne juste une interprétation personnelle qu'il estime la plus juste de cette œuvre et de l'enseignement de son maître.

Le maître sait l'énorme chemin qu'il a encore à parcourir sur la voie pour la maîtriser. Alors que l'élève déviant lui pense tout maîtriser et avoir tout compris.

C'est une question de cohérence :
Pourquoi suivre l'enseignement d'un maître, se réclamer de son enseignement pour utiliser sa réputation et en réalité être en désaccord avec cet enseignement faire autre chose et tromper les gens en faisant quelque chose de diamétralement opposé ?

Qu'on le fasse chez soi en son nom est une chose déjà incompréhensible. On ne se réclame pas d'un enseignement quand on fait l'inverse. C'est pourquoi les sites des dojo sont très instructifs pour celui qui connaît l'aïkido. Sans même y aller on sait ce qu'on y fait et pourquoi.
Comme le disait Audiard : « les cons ça osent tout… »

Réponse :
C'est le cas classique de quelques malades mentaux du genre pervers narcissiques qui veulent s'approprier le travail du maître à leur profit personnel et exister par tous les moyens.

DDans l'aïkido l'attitude générale est la suivante :
« on permet à son partenaire de travailler dans les meilleures conditions, mais dès qu'il dépasse les limites on reprend le contrôle… ».

L'aïkido est un outil comme un couteau. Un maître de la gastronomie avec cet outil vous fait un magnifique repas, un assassin vous le plante dans le corps.

Croire qu'un déséquilibré mental parce qu'il a pris une adhésion à l'aïkido est devenu un aïkidoka est pour le moins stupide.
ReRepérés, ces malfaisants sont aussitôt exclus du dojo. L'aïkido est pratiqué par des hommes, on y retrouvera toute la perversité de la société, les gens ne changent pas comme cela, même s'ils ont l'intention de s'améliorer, certains n'y arrivent jamais.

Comme le travail physique de l'aïkido, où tout est sous contrôle en permanence ou devrait l'être, c'est le travail de chacun de l'appliquer au niveau des comportements.
L'aïkido est une "philosophie" un "art de vivre" on fait de l'aïkido tout le temps ou on n’en fait jamais, mais on n’en fait pas que deux heures par semaine au dojo.

De ce qui précède on en tire donc les enseignements suivants :

Le dojo est constitué d'élèves pratiquants du maître. N'ayant pas une connaissance suffisante de l'aïkido ils sont amenés à commettre des erreurs qui pourraient pénaliser le dojo et l'aïkido.

Comme les élèves sont là pour suivre l'enseignement de leur Maître ils seront donc en phase avec lui dans tous leurs actes et décisions.
C'est ainsi qu'ils apprendront l'aïkido. Ils doivent donc s'assurer en permanence de la conformité de leurs décisions avec l'enseignement du maître.

Les élèves du dojo assurent les tâches de gestion courantes qui permettent au professeur et aux uchi deshi (élève- apprentis qui se destine à enseigner l’aïkido) d’assurer un enseignement conforme à l’art martial traditionnel.
Il ne leur appartient pas d'évaluer ou apprécier la qualité d‘enseignement ou les décisions, relatives à la pratique de l’art martial, prises par le maître du dojo.
Demande-t-on aux bricoleurs du dimanche de diriger le ministère de l'industrie ? La catastrophe serait assurée.

Les uchi deshi apprennent en enseignant la voie de leur Maître aux autres élèves ; ils le font avec plus ou moins de rigueur, de compétence en fonction de leur compréhension de l’enseignement du maître. C’est ce que le maître va évaluer chez eux afin de leur prodiguer un enseignement adapté.

Cette mise en situation face aux autres élèves est donc l’occasion pour le maître de faire le point sur les connaissances de cet uchi deshi et pour les élèves d’apprécier la compétence de celui-ci et ce n’est pas toujours lié à l’ancienneté dans la pratique.

Un kohaï (jeune) peut parfois mieux maîtriser l’aïkido que son sempaï (ancien) chacun d’entre nous a ses limites et ira plus ou moins loin sur le chemin de la voie infinie.

Maître Ueshiba fondateur de l’aïkido disait qu’il était arrivé au premier stade de l’aïkido il ajoutait aussi qu’il espérait que d’autres iraient plus loin que lui sur cette voie… ce qui n’est encore jamais arrivé.

Amitiés aïkido

On permet à l'autre de pratiquer au mieux mais dès que les limites sont dépassées on reprend le contrôle. C'est le principe de tout en aïkido.

Attention donc à la fausse sympathie. C'est souvent utilisé pour vous manipuler... Obtenir quelque chose de vous est souvent le prix à payer. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre.

L'amitié, l'empathie sont des choses merveilleuses et agréables c'est ce qu'on attend dans un dojo quand elles sont désintéressées. Un pratiquant d'art martial est par nature méfiant, il se pose toujours la question, quand quelqu'un est sympa avec lui : " Qu’attend-il de moi en échange de cette affection "? Quelle est la contrepartie ? Souvent ce n'est pas gratuit !

Que je me taise sur ses agissements non conformes... etc. beaucoup de pratiquant se font piéger régulièrement... par des pervers narcissiques.

La ponctualité : une question de respect...

"L'exactitude est la politesse des rois" ?
Jacques Lafitte (1767-1844 banquier)

Le retard occasionnel est toléré...

Un débutant fait toujours le maximum pour arriver en avance, mais ce n’est pas le cas de certains anciens déviants qui estiment avoir un statut particulier.

Imaginez un cours de trente personnes dont vingt personnes qui arrivent un quart d'heure avant la fin du cours. La pratique sérieuse de l'aïkido n'est tout simplement pas possible dans ces conditions. C'est pourquoi le retard doit est exceptionnel, jamais systématique.

Il est aussi admis que des pratiquants puissent arriver en retard ; dans ce cas, le pratiquant saluera le professeur avant de pénétrer sur le tatami et attendra son autorisation pour intégrer le cours.

Si un pratiquant devait sortir du dojo, même pour un temps limité, il doit impérativement, et notamment pour des raisons de sécurité en cas de blessure, prévenir le professeur en précisant le motif de sa sortie.

Les abus quant à eux ne sont pas admis.

C'est un manque de respect, envers le professeur bien sûr mais aussi envers les adhérents et le dojo en général.

On entend par "abus" celui qui est systématiquement en retard.
Pire celui qui est systématiquement en retard et arrive un quart d’heure avant la fin du cours pour faire uniquement acte de présence.
Celui qui s’inscrit dans un dojo pour avoir la caution et utiliser la réputation du professeur pour enseigner en son nom alors qu’il ne vient jamais à ses cours.
Ces comportements se font avec le temps, de la part d’anciens qui ne savent plus où sont les limites et qui essayent d’imposer leur fonctionnement ainsi que leur négligence.

Rappel du reishiki

L’élève arrive avant le professeur, arrange le dojo, nettoie les lieux. Symboliquement c’est se nettoyer soi-même et prendre conscience que l’on a encore du travail à faire pour s’améliorer.
Le professeur accède au tatami lorsque les élèves sont en position et dans une attitude de concentration et de méditation (Mukuso).
Après le cours, le professeur quittera le cours alors que les élèves sont encore en position de méditation. Sauf dérogation du professeur qui décide de mettre fin à cette période, en clôturant le cours en sa présence sur le tatami.

Accès au dojo , au tatamis

Les cours commencent et se terminent par un cérémonial de salut traditionnel au Tokonoma (portrait du fondateur) qui permet d’entrer dans l’espace et la pratique de l’art martial.

Les Japonais ne se serrent pas la main, il s’incline plus ou moins selon le respect envers là où les personnes saluées et les circonstances. Ce que ne permet pas une poignée de main.

On ne salut pas de la même manière un kohaï ou un sempaï.

Ce salut est souvent interprété en Occident comme religieux, etc., attention donc aux erreurs d’interprétation. Autant de subtilités qui échappent aux occidentaux.

Ce salut n’a aucune connotation religieuse ; il est un témoignage de respect des origines et de la filiation avec l'enseignement du fondateur de l’aikido et des maîtres qui lui ont succédé, mais aussi des pratiquants présents. Le silence et la concentration sont de mise pendant ce moment.

On rentre dans le dojo, on monte sur le tatami, du pied gauche comme on commence tous les mouvements du côté gauche (de nature yang action).

Avant de rentrer sur le tatami, les zooris (sandales) sont à leur place, jointes, talon contre le tatami.

Disposition sur le tatami

Avant le salut et pendant les démonstrations du professeur, les élèves s’alignent en rangées parallèles. Chacun doit pouvoir effectuer une rotation sans gêner ses voisins et les rangées doivent être espacées d’au moins 1 mètre.

À droite du professeur, les débutants, à gauche, les plus anciens. Chacun doit être en mesure de connaître sa place dans le dojo.

Pour ce faire, il doit être en mesure d’estimer ses capacités, ses compétences et ses limites au fur et à mesure de son évolution, mais aussi celles de ses partenaires (Aïté).

Il est important de savoir si on a en face de soi un sempaï ou un kohaï. C’est tout le sens du reishiki de savoir à quel moment on éduque et quand on reçoit une éducation, quand on instruit et quand on doit recevoir une instruction.

Pendant la pratique sur le tatami, placez-vous n’importe où, là où il y a un maximum d’espace. De même projetez votre adversaire en direction des murs de façon à augmenter la surface de chutes. Vous éviterez ainsi de nombreux accidents par votre maîtrise de l’espace.

Le respect en aïkido

Avant tout ne pas polluer sa discipline, respecter l'enseignement du fondateur avec patience rigueur et cohérence si l'on veut obtenir un résultat

Dans un sport martial savoir qui est le plus fort, qui est le champion, est l’objectif. C’est pourquoi la discipline est normalisée afin que tout le monde soit à égalité pour mesurer la performance.

C’est aussi pour cela que la discipline dans un sport n’a aucun intérêt car elle est normalisée, pauvre, la même pour tout le monde : l’objectif n’est pas la discipline mais d’être le plus fort, le champion.

Il n'y a pas d'ennemi dans l'aïkido d'Ueshiba. La première erreur est de croire que le Budo implique un adversaire, quelqu'un à vaincre ou à surpasser. Le véritable budo n'a pas d'adversaire, car c'est la recherche de la synchronisation avec l'univers.
...
Nous ne pratiquons pas l'aïkido pour devenir forts ou pour savoir jeter un adversaire à terre. (Morihei Ueshiba fondateur de l'aïkido)

Dans un art c’est l’inverse. L’objet de tous nos efforts et de notre attention est l’art lui-même et celui-ci n’a pas de limite. Savoir qui est le plus fort n’a aucun sens et ce n’est pas le but de la pratique.
Ce ne sont donc pas les mêmes personnes qui pratiquent l’un ou l’autre. On ne peut pas faire non plus tout et son contraire à moins d’être un menteur quelque part. On ne peut pas rechercher la confrontation et la dualité et un quart d’heure après rechercher l’unité l’harmonie et la non opposition…

Le respect mutuel et l’adaptation aux différences sont nécessaires à la pratique ; chacun est responsable de son évolution et de celle des autres pratiquants, la progression dans la discipline martiale est conditionnée par ce qu’on donne et ce qu’on reçoit de l’autre ; toute compétition ou confrontation n’a pas sa place dans le dojo - oubli du Aï (harmonie) de aïkido ; la vigilance et la concentration, sont des nécessités ; ainsi chacun est responsable des blessures qu’il peut recevoir ou occasionner, des désagréments ou des conflits qui peuvent l’atteindre.

Dans un art, savoir qui est le plus fort n’a aucun sens. Personne ne se demande si Chopin était meilleur que Beethoven, on apprécie l’un ou l’autre ou les deux ou pas du tout, et on détermine ses choix en fonction. De même pour l’aïkido.

Le pratiquant doit accepter les conseils du professeur du dojo et travailler dans le sens qu'il se voit indiqué.

Il n'y a aucune place pour la contestation dans le dojo, bien que le pratiquant soit encouragé à développer sa propre vision de la technique celle-ci doit être conforme à la voie "do" enseignée par le professeur du dojo.

En aucun cas il ne doit polluer l’enseignement du professeur du dojo car tous les élèves sont là pour recevoir cet enseignement.

Il s’agit d’une question de cohérence élémentaire : il a choisi ce dojo et ce professeur et en plus il paye pour cela.

En cas de désaccord

Les comportements déviants ça finit toujours mal, juste une question de temps

En cas de désaccord, le pratiquant garde l'entière liberté de partir.

La confrontation, l’opposition c’est le contraire du « aï » de l’aïkido c’est le monde du sport.

Les grades, les diplômes ne regardent que le professeur et l'élève concerné et personne d'autre

Ce sont des objectifs pour les débutants et les ignorants. Pour les pratiquants avertis ce sont des indicateurs de santé mentale et de maîtrise de l'égo.

Un vrai budoka ne se vante jamais, ne parle jamais de ses grades ou diplômes. Encore un moyen de reconnaître les gens compétents.

La restitution d'un listing de techniques en aïkido pour évaluer votre compétence n'a aucun sens ni en aïkido, ni même en pédagogie (terme galvaudé normalement réservé aux enfants uniquement, pas aux adultes).

On ne travaille pas pour un diplôme ou un grade. C'est parce que l'on a accompli un certain travail pour l'aïkido qu'on les obtient.

La qualité ne se mesure pas chez les orientaux. Le grade, les diplômes sont une affaire entre le maître et l'élève ils ne sont qu’une appréciation donnée par le maître du travail effectué pour l’aïkido et le dojo, des indicateurs de leur place et de votre engagement dans le dojo.

Certainement pas comme le croient les débutants toujours prêts à glorifier leur ego un degré de maîtrise technique. La technique n’intervient que pour 10 %.

Exemple
Un ministre un personnage très important qui pratiquerait dans un dojo aurait les plus hauts diplômes du dojo alors qu’il ne connaît rien à l’aïkido ou pas grand-chose.

Les choses que les occidentaux ont du mal à comprendre car ils sont persuadés que c’est pour récompenser leur maîtrise de la technique.

Le sage montre la lune avec son doigt…

Il faut voir les choses autrement et c’est là que l’on voit que le diplôme n’est pas un degré de maîtrise de la technique.

Un personnage important peut permettre à l’entreprise qu’est un dojo de se développer encore plus, le patron de l’entreprise (le maître) le traitera comme un partenaire qui permet ce développement et pas comme un de ses ouvriers.

C’est ce que la plupart des occidentaux et des pratiquants d’arts martiaux ne comprennent pas, trop heureux de croire qu’il s’agit de leur valeur technique.

Ils marquent davantage un comportement, des responsabilités, des devoirs, une fiabilité, qu’une compétence technique et attestent l’engagement d’un élève au service du dojo de l'aïkido et de ses enseignements.

Mettre en avant ses grades ou ses diplômes démontre une affirmation d’égo contraire à l’esprit de l’aïkido ; le pratiquant reste modeste face à la voie et l’énorme chemin qu’il reste à parcourir car cette voie est sans fin.

Estimer que vous êtes au quart ou à la moitié du chemin d'une voie (do) infinie n’a aucun sens. C’est tout simplement une arnaque. C’est pourquoi les diplômes ne sont pas gratuits mais une source de profits.

En aikido, il n’y a pas de fin. La voie est sans limite, c’est une fontaine inépuisable. (Morihei Ueshiba fondateur de l'aïkido)

Connaître ses limites : physique mais aussi celles de sa compétence

Dépasser ses limites c'est se mettre et mettre les autres en danger

Le corps, le sien et celui d’autrui, est un outil de travail unique qu’il faut respecter et ménager. C’est avec son corps que l’on apprend ; la compétition sportive pousse les capacités physiques au-delà du raisonnable et conduit à le détruire. L’enseignement de base en aïkido doit permettre de connaître ses limites pour ne pas se mettre en danger.

C'est le but de la préparation : jusqu'où suis-je en équilibre, à quel moment je perds le contrôle, quand dois-je me préparer à contrôler une chute (esquive en aïkido) ...

L’aïkido propose des techniques de contrôle du corps et des énergies qui permettent de pratiquer à tout âge et sans critère de puissance physique. Sa finalité est de garantir santé et énergie le plus longtemps possible.

Exclusion : monzen baraï

Il y a toujours des gens, quoi qu’on dise, quoi que l’on fasse, qui sont persuadés que le monde s’adaptera à leur fonctionnement. Ceux-là sont priés d’aller voir ailleurs très rapidement.

S’il constate un comportement persistant, ou particulièrement dangereux, qui ne peut être admis à l’intérieur du dojo, le maître du dojo après en avoir averti le fautif, se réserve le droit de l’exclure définitivement des cours (monzen baraï), selon les modalités de sortie qu’il définira, et après avoir averti les parents pour les élèves mineurs.

Seul, le maître du dojo, eu égard à sa connaissance de l’art martial, de ses exigences et de ses risques, est en mesure de prononcer cette sanction, sans avoir à le justifier auprès du fautif.

Il en informera le bureau de l’association qui prononcera l’exclusion.

Comment évoluer dans la pratique

Un uchi deshi devra passer par toutes les tâches du dojo. Cela fait partie de sa formation d'aïkidoka.

Les uchi deshi selon leur compétence et leur degré de maîtrise de l’aïkido seront amenés à accomplir certaines tâches pour le dojo dont l’enseignement.

C’est le maître qui décide à tout moment ; leur charge est reconduite tacitement si celle-ci est conforme aux attentes du maître.
Le titre (menkyo) de professeur (senseï) est attribué à un élève lorsque le maître décide qu’il peut créer son propre dojo pour avoir ses élèves à lui.

Cette autonomie marque une évolution dans la responsabilité du nouveau professeur mais s’accompagne de difficultés nouvelles. Il devra donc entretenir des liens encore plus étroits avec son maître pour trouver réponse à cette nouvelle situation. Il devient alors un Soto Deshi de son maître (soto = extérieur deshi = élève)

Un uchi deshi professeur de son dojo prendra son adhésion dans le dojo de son professeur et pas dans le sien.

Exemple dans notre dojo de Gian Franco, Daniel, Sébastien, Nicolas etc. ils viennent régulièrement au cours d'Alain Peyrache leur professeur. Ils sont donc des uchi deshi.

Mais des élèves géographiquement plus éloignés comme É. Plamondon Canada, J. Faivre à Nancy qui a travaillé sur ses statuts sont des Soto deshi du dojo de Bourg-en-Bresse des élèves d'Alain Peyrache de l'extérieur (Soto).
Ils prennent leur adhésion dans leur dojo par convention car ces élèves sont beaucoup trop nombreux et dans l'impossibilité de venir au dojo de Bourg-en-Bresse.
Ils rejoignent donc le grand dojo d'Alain Peyrache EPA ISTA

La vigilance de chacun doit donc être en éveil.

Ne rien faire, ne rien dire lorsqu’on constate un dysfonctionnement c’est se faire complice de ce dysfonctionnement, il permet à celui-ci d’exister et de s'amplifier on risque donc les mêmes sanctions.

Notre école EPA-ISTA est le dojo d’Alain Peyrache au niveau international. On y retrouve des élèves d’Alain Peyrache en très grande majorité, et leurs élèves.

Le principe de fonctionnement qui est garanti par cette appartenance est très simple. Il est celui qu’on trouve dans les trois milles dojos japonais : « un Maître un dojo » .

Aucun professeur d’aïkido n’accepte d’ingérence d’un autre professeur auprès de ses élèves. Si c’est le cas celui-ci peut demander son exclusion définitive de notre école.

Ce qui veut dire entre autres que l’élève a choisi son dojo donc son professeur. Personne de l’extérieur ni un autre dojo, ni un autre professeur ne peut intervenir auprès des élèves ou auprès du professeur d’un autre dojo. Les membres de notre école sont là pour cela il faut donc le respecter.

Beaucoup de pratiquants, notamment des anciens qui ont connu un fonctionnement fédéral le reproduisent sans même s’en rendre compte tellement l’imprégnation est profonde.
Lorsqu’ils organisent seul ou avec un de leurs amis professeurs de dojo un stage ils invitent toute la région donc des élèves et des professeurs qui n’ont rien à voir avec eux car ce ne sont pas leurs élèves.

On peut les comprendre c’est tellement plus facile de profiter du travail des autres alors qu’on n’a rien fait. Logique aussi que ceux qui ont fait le travail n’apprécient pas.

Ces gens qui dérogent au fonctionnement traditionnel doivent être vertement remis à leur place par tous les pratiquants et professeurs sollicités qui ne sont pas leurs élèves.

C’est le devoir de chacun de faire respecter les règles de base de l’aïkido traditionnel. Cela peut très vite amener à leur exclusion si leur professeur est informé.

Comme on le voit que ce soit le débutant, l’ancien, le professeur, le maître à tous les niveaux c’est la même cohérence et le même fonctionnement que l’on retrouve. Comme dans la technique d’ailleurs.

Équipement tenue armes...

La tenue

La tenue du pratiquant est un « Keikogi » ou « aïkidogi» (vêtement de pratique), veste et pantalon, complétés par le Hakama (« kimono » est un terme impropre qui désigne en fait une « tenue habillée »).

Les femmes portent une tenue avec une veste fermée par un lacet et un t-shirt. Dans tous les cas, le « gi » est propre, en bon état (non déchiré) et sec.

Chaque pratiquant devra posséder au minimum un aïkidogi et des patins d’intérieur (zooris, tongs, ...). Il est toléré, pour les débutants et pendant la période d’essai, d'être en tenue de sport type jogging avec des manches et un pantalon pour éviter les brûlures de contact.

Le hakama, habit traditionnel japonais, n’est pas une marque de grade, de mérite ou d’ancienneté.
Ne pas le porter constitue une dérogation momentanée consentie par le maître, eut égard à son coût.
Porter un hakama représente un engagement à poursuivre la pratique de l’aikido et une marque de respect de la dimension traditionnelle de cet art.

La tenue est portée avec coquetterie, maître Tamura voyant certains élèves les apostrophaient avec cette phrase :
« que diriez-vous si je mettais un costume occidental avec ma cravate dans le dos ? … »

Tout prosélytisme (politique, religieux) est rigoureusement interdit dans le dojo ; tous les pratiquants ont à la même tenue (keikogi, obi, hakama, zooris) et les mêmes armes (boken, jo, tanto), sans distinction particulière. Tous sont égaux devant la voie (do) à parcourir, à commencer par leur tenue.

Les armes

Les armes utilisées (Bokken, Jo, tanto), sont parfois prêtées par le dojo aux débutants ; leur acquisition, dans les meilleurs délais, par les pratiquants est recommandée ; elles font partie de l’équipement et elles sont personnelles.

Le pratiquant à un grand respect pour ses armes. C’est une question de concentration et d’anticipation : une arme abîmée peut occasionner des blessures graves et ne pas savoir où se trouve son arme est source de confusions ou de pertes de temps. Sur un champ de bataille, ce serait la mort assurée.

Ainsi, on place les armes, prêtes à l'emploi, sorties de leur étui, perpendiculairement au tatami. La pointe et le tranchant de la lame ne sont jamais dirigés vers le Tokonoma.

Les armes sont respectées :

on ne marche pas dessus,
on ne les enjambe pas,
on ne les choque pas,
on ne les jette pas.
Lors de la pratique, on les salue, on les place à la droite du corps avant et après usage (paix) et à gauche (prêtes à l'emploi) pendant l'usage.
Elles sont tendues au partenaire selon le protocole.

N'indisposer personne : Propreté hygiène et sécurité...

Ne pas indisposer les autres, anticiper les accidents

Les tatamis doivent être bien calés sans espace entre eux.

Un tatami coûte cher environ cent cinquante euros alors

On ne se relève pas en s’appuyant sur son Bokken ou son bâton,
On évite de les détériorer,
lorsqu’on les porte pour les mettre en place, on les porte sur le champ et non pas à plat, car ils sont détruits très rapidement dans cette position à cause de la flexion.

En arrivant, les vestiaires seront utilisés pour se préparer à entrer dans le dojo.

Par respect de soi-même et d’autrui, les pratiquants sont tenus à la plus grande hygiène corporelle. Des douches sont à disposition, à cet effet, à proximité des vestiaires.

Les keikogi seront régulièrement lavés et devront être toujours parfaitement propres et en bon état.

Pour se déplacer des vestiaires aux tatamis, il n’est pas permis de marcher pieds nus, les zooris (sandales traditionnelles Japonaises.. tongs) ou autres chaussures ouvertes sont nécessaires. N’amenez pas les bactéries de vos chaussures de ville responsables des mauvaises odeurs sur le tatami.

En entrant sur le tatami, tous bijoux (bagues, bracelets, colliers, boucles d’oreilles, piercing ...), ou autres objets (montres, lunette ...) qui pourraient occasionner des blessures à soi-même ou à autrui, ou qui pourraient être endommagés pendant la pratique, doivent impérativement être enlevés.

Pareillement, chewing-gum et autres bonbons sont interdits pendant la pratique (risque grave d’obstruction des voies respiratoires ...). Afin de prévenir les blessures, les ongles devront être coupés. Toutes plaies ou autres altérations de la peau (verrues ...) doivent être correctement pansées.

En cas de blessures ou d’atteintes corporelles, l’élève devra impérativement prévenir le professeur qui jugera si l’élève peut quand même suivre son cours ; il appartiendra à l’élève de prévenir ses partenaires pour préserver sa zone fragile pendant l’exécution des techniques.

Il peut aussi assister au cours en tant que spectateur et ainsi apprendre d’une autre façon.

Il est rigoureusement interdit de se présenter au dojo après avoir absorbé toute substance (alcool, drogues, médicaments ...) qui pourraient altérer le comportement (contrôle, vigilance, équilibre, attention, perceptions ...)

S'inscrire au dojo cours d'essai, adhésion, être membre

Vous n'avez droit qu'à 1 seul cours d'essai

Un seul cours d’essai est proposé au débutant qui le souhaite ; il permet à celui-ci d’apprécier l’enseignement dispensé et de décider de poursuivre ou pas.

C’est aussi une période où le professeur appréciera le comportement du pratiquant et l’autorisera à continuer, ou pas, à suivre son enseignement.

Après ce cours, le débutant demandera au professeur s’il peut continuer à suivre son enseignement.

Des évidences qui ne le sont pas pour tout le monde

Être membre d’un dojo n’est pas un acte simplement administratif, consumériste, il engage professeur et élève.
Lorsque celui-ci devient l’élève du professeur du dojo, il devient aussi le représentant de son enseignement. Un professeur qui tient à sa réputation n’a pas envie d’être représenté par un clown qui fait tout autre chose.

L’élève a donc des devoirs envers son professeur et son dojo (définis par le reishiki, ce qu’il a tendance à oublier). Il se doit d’avoir une attitude irréprochable, la réputation du dojo et du professeur en dépendent.

On ne devient pas l’élève d’un professeur par convenances personnelles triviales ou parce que cela fait bien d’être l’élève d’un maitre réputé...

Pas plus qu'on ne choisit de changer de professeur parce qu'on est en froid avec lui, l'égo de l'élève n’acceptant plus son enseignement. Vous ne trouverez aucun professeur qui vous encouragera dans cette démarche qui ne peut que conforter un égo incontrôlé… et qui polluera encore plus l’aïkido.

Dans les dojos d’autrefois quand vous franchissiez la porte (Nyumon) vous scelliez votre engagement de votre sang, vous juriez de ne jamais trahir ni le maître ni la voie.
Me Tamura

la cotisation – condition minimale

Considérer le premier venu comme un élève pour la seule raison qu'il a réglé sa cotisation procède d'une démarche mesquine qui ne laisse pas d'inquiéter de la part d'une personne qui a la charge de guider les autres sur la voie.
Me Tamura

Pour être membre d’une association et participer à ses activités

Selon les statuts en vigueur au sein d’une association loi 1091 : « Peut devenir membre toute personne physique qui :

Sera autorisée par le responsable de l'association
Sera à jour de sa cotisation-licence/assurance
Se sera acquittée des formalités d’inscription telles que précisées dans le règlement intérieur »

Cette cotisation-licence/assurance doit nécessairement être acquittée en même temps que les formalités d’inscription et dans un délais qui ne peut aller au-delà du premier cours (en terme d’assurance notamment).

En cas de difficulté financière, il faudra signer un engagement à régler l’intégralité de la cotisation selon un échéancier à définir avec le bureau de l’association et avec l’accord du professeur. Au cas où vous seriez amené à ne plus pratiquer en cours de saison , vous pourrez être remboursé, sur proposition du bureau et en accord avec le professeur, du montant de votre cotisation globale déduction faite des montants (exemple: 35 € pour la saison 2019-2020) de l'adhésion EPA de l’année et du prorata des séances auxquelles vous avez participé.

Cependant, en cas d’arrêt de la pratique pour convenances personnelles au-delà de deux trimestres de pratique, aucun remboursement ne sera consenti.

En cas d'interruption de la pratique suite à un accident, ou un empêchement temporaire de pratiquer, le bureau de l'association gérera au mieux cette interruption au cas par cas et avec l’accord du professeur, notamment, pour définir un éventuel remboursement tenant compte de chaque cas . On entend par interruption une période d'au moins 10 semaines."

Comment quitter correctement un professeur et un dojo.

Chose la plus courante en raison d’un déménagement vous ne pouvez plus suivre régulièrement les cours de ce professeur et vous serez amenés à suivre régulièrement ceux d’un autre.

Ou connaissant ses limites le professeur peut vous conseiller un professeur plus expérimenté et dans ces deux derniers cas il se fera même plaisir de vous recommander à votre futur professeur s’il le connaît.

Lorsque vous choisissez l’enseignement d’un professeur vous ne connaissez rien à l’aïkido. Il se peut à l’usage que l’enseignement de celui-ci ne vous convienne plus.

À l’usage on s’aperçoit que neuf fois sur dix c’est l’ego de l’élève qui s’est développé et qui est mal maîtrisé alors celui-ci cherche une autre solution.

Quelque soit la raison valable ou futile

C’est très simple l’élève va trouver le professeur et lui explique qu’il ne peut plus suivre son enseignement et qu’il va changer de professeur et trouver un dojo où il pourra suivre régulièrement les cours du professeur qu’il pense plus adapté pour lui.

Un professeur connaissant la nature humaine et ses faiblesses se méfie toujours d’un élève qui change de dojo. Il s’informera toujours sur les motifs de ce changement, et vérifiera si celui-ci est compatible avec son dojo.

Le nouveau professeur acceptera ou non ce nouvel élève.

En cas de refus l’élève veut toujours savoir pourquoi.

Le professeur n’est pas obligé de justifier son choix.

L’élève oublie simplement dans ce cas que c’est lui qui sollicite le professeur, le professeur n’avait rien demandé il ne lui doit rien.
Evidemment cela déplaît énormément au consommateur de base qui croit avoir des droits et pense que le professeur n’en a aucun et est à son service.

Il est impossible de pratiquer le Budo dans un dojo où le débutant montera tranquillement sur le tapis sans même s'être présenté au professeur et où les anciens laissent faire comme si cela ne les regardait pas.
Me Tamura

L’inscription

En priorité, l’inscription permettant de suivre les cours dans un dojo ne peut être réalisée qu’au terme de la période d’essai au terme de laquelle le professeur (senseï) autorisera ou pas le candidat à suivre ses cours.

Un ancien (sempaï) spontanément (ce n'est pas toujours le même) sans qu'il soit désigné prendra en charge le nouveau pratiquant s’assurera de la compréhension des règles de ce document. Il facilitera son apprentissage à tous les niveaux.
C'est ainsi qu'un sempaï progresse en retransmettant ce qu'il a appris avec rigueur sans dévier.

L’inscription se compose d’une cotisation et d’une licence intégrant une assurance spécifique à la pratique de l’aikido.

En dehors de la période d’essai, l’inscription acquittée selon les modalités détaillées dans le bulletin d’adhésion, est obligatoire pour pratiquer.

Toute inscription enregistrée engage l’adhérent pour l’ensemble de la saison.

L’inscription n’est définitivement validée qu’après signature exprimant un accord sans réserve au présent règlement et règlement de la cotisation.

Certificat médical d’aptitude à la pratique de l’aikido

Il est obligatoire, pour que l’inscription soit valide, de fournir un certificat médical d’aptitude à la pratique de l’aikido selon les modalités détaillées sur un formulaire fourni.

Cependant, ce certificat ne donne aucune indication sur l’état mental des personnes (problèmes psychiatriques, troubles de nature épileptoïdes, dépendance à l’alcool ou aux drogues ...) ; la mise en situation martiale peut effectivement révéler voire accentuer ces troubles rendant la pratique dangereuse ; il appartiendra à l’élève de signaler d’éventuels troubles de cet ordre au professeur qui l’autorisera ou non, en connaissance de cause et éventuellement en demandant l’avis d’un médecin, à intégrer ses cours.

Promotion du dojo et de l'aïkido : tous concernés

La promo du dojo et de l'aïkido c'est une partie de la formation: Chaque adhérent a le souci de donner une bonne image de son dojo et de participer chaque fois qu'il le peut à sa promotion : discussion avec des amis, distribution de flyers, tenue de stands, etc.; Afin d'assurer cette promotion, il peut figurer sur des photos sur des Flyers, de dérouleur, des flammes et toute sorte de support utilisé à des fins promotionnelles; Des films tournés à diverses occasions stage, cours etc.; La promotion c'est l'avenir du dojo, de l'aïkido, tout le monde doit être impliqué d'une manière ou d'une autre. Cet outil est un moyen de diffuser l'aïkido et de promouvoir le dojo.; C'est aussi l'occasion pour les pratiquants d’avoir la bonne réponse aux questions posées par des personnes intéressées ; c'est donc un instant de formation aussi important que celui du tatami (car en l’absence de réponse, de doute, il faudra aller demander aux sempaï, ou au professeur).; Parler correctement d'aïkido et avoir les bonnes réponses n'est pas à la portée de tous les membres, cela fait donc partie de la pratique car c'est là que l'on s'aperçoit qu'en fait on ne connaît pas grand-chose et la solution la plus confortable et la plus stupide et d'éviter cette situation.; C'est de franchir cette difficulté qui permet aux pratiquants de progresser. À chaque fois il devra évaluer sa prestation, la corriger et l'améliorer en fonction de ses connaissances qui augmentent avec le temps.
RGPD: Le règlement no 2016/679, dit règlement général sur la protection des données (RGPD, ou encore GDPR, de l'anglais General Data Protection Regulation),; Il renforce et unifie la protection des données pour les individus au sein de l'Union européenne.
Aucun souci: Les données, bien qu'il n'y ait aucune donnée sensible, sont uniquement utilisées par le dojo pour la gestion de contact avec les adhérents, de l’assurance en cas d'accident.
Vos données ne seront connues que de notre dojo, de l'EPA (adhésion annuelle, gestion et enregistrement des diplômes).
Assurez vous quelles soient à jour (utile en cas d'accident)

Pour les élèves mineurs : arrivée et départ du dojo

Les responsabilités: L’enfant reste sous l’entière responsabilité de ses parents ou responsables légaux tant qu’il n’a pas été pris en charge par le professeur, et ce jusqu’à la fin de l’activité.; Les parents devront bien s’assurer de la présence du professeur et de la tenue du cours pour laisser leur enfant au dojo.; Si l’enfant se rend seul à l’activité, l’École d’Aïkido ne peut en aucun cas être tenue responsable en cas de problème. Les parents ou responsables légaux devront fournir une lettre autorisant l’enfant à se rendre seul au dojo et à en partir seul, aux horaires de pratique

En cas de non-respect du reishiki : les sanctions

Elles vont du simple avertissement (ou information), à l'exclusion définitive à vie du dojo. Tout dépend de la gravité du problème.; Les choses graves sont toujours la somme de petits faits isolés que l'on croit sans importance, mais avec le temps les petits ruisseaux, donne de petites rivières qui donnent de grands fleuves. C'est pour ça qu'il n'y a pas d'erreur anodine et qu'il faut les corriger le plus vite possible après c'est impossible l'ego ayant tellement enflé qu'il rend toute correction et tout changement impossible.; Un débutant accepte de ne pas savoir, il sait qu'il ne connaît pas, il est là pour apprendre ; un ancien lui pense savoir et il accepte très mal de corrigé, c'est le début des problèmes.; Dans toute association le non-respect des statuts et du règlement intérieur entraîne des sanctions. En effet une association est un contrat de fonctionnement entre les gens qui la constituent. Ne pas respecter c'est une rupture de contrat tout simplement.
Pour nous pratiquants d'aïkido: Pour nous pratiquants d'aïkido, en adhérant à un dojo on s'engage à suivre le fonctionnement de l'aïkido et à respecter l'enseignement du maître du dojo que l'on a choisi.; Comme disait maître Tamura : « respecter ses choix, c'est se respecter soi-même. »; La plus grande difficulté pour les pratiquants d'aïkido c'est de ne pas se comporter comme des consommateurs de grande surface. C'est-à-dire « de faire son marché ».; En clair, ou vous adhérez complètement au fonctionnement ou pas, mais vous ne l'aménagez pas à votre façon en prenant ce qui vous intéresse et en rejetant ce qui vous déplaît. C'est un très bon moyen d'en être éjecté dans l'instant.; Rappelez-vous les termes montei / monka / monjin, ce qu‘ils désignent et signifient, les termes nyumon et dojo ont un sens et ne décrivent en aucun cas l'attitude d'un pratiquant du fitness du coin ou d'un club de sport.; On est un pratiquant d'aïkido et on agit comme tel, ou pas.
Vous êtes un invité chez le maître: Cette image résume bien la situation, vous êtes un invité chez le maître et vous vous comportez comme tel ; car comme chez vous si vos invités se comportent mal, ils sont surtout invités à ne plus revenir tout simplement. C'est définitif et à vie.; Le rôle des sempaï (ancien); LLes uchi deshi, vos sempaï, sont invités en permanence à rectifier vos erreurs techniques mais aussi de comportement dans le dojo.; C'est la façon d'apprendre et de s'approprier fonctionnement et enseignement pour un pratiquant d'aïkido et non pas en débitant des listings de technique vides de sens.; C'est leur rigueur, le fait de corriger inlassablement la moindre erreur qui fait la bonne ambiance d'un dojo mais aussi la fiabilité et le respect que l'on a pour un sempaï.; En effet lorsque vous éduquez vos enfants vous leur donnez des limites afin que ceux-ci s’épanouissent dans le cadre de la société et ne se retrouvent surtout pas en prison (sans en plus ne pas avoir compris pourquoi). De même en aïkido chaque sempaï respecte ses propres limites dans tous les domaines mais aussi veille en permanence que les kohaï qui les ignorent ou qui pensent pouvoir ne pas les respecter le fasse. C'est leur façon d'apprendre, leur façon de travailler c'est aussi ce qui fait le respect entre kohaï et sempaï, il sait que le sempaï et fiable et qui lui indiquera le bon chemin.; Méfiez-vous du sempaï incompétent et qui n'en a rien à faire de vous qui se fait complice de vos bêtises soi-disant par amitié ou qui vous couvre quand vous les faites. Contrairement à ce que vous pensez ce n'est pas un ami, c'est quelqu'un qui vous encourage un jour à être sanctionné.; Cette fausse amitié peut vous coûter très cher et aller jusqu'au Monzen Baraï exclusion définitive du dojo. Après tout peut-être que vous le gênez et que c'est son objectif.; Un ami n'est pas là pour vous corriger dans vos erreurs mais vous empêcher de les commettre donc ne vous trompez pas.; Évidemment le maître est tenu en permanence au courant de ce qui se passe chez lui car il n'est pas toujours là et il fait confiance à ses élèves, c'est-à-dire aux plus anciens qui ont la responsabilité du dojo en son absence.; Quand vous demandez à quelqu'un de prendre soin de votre domicile en votre absence vous ne vous attendez pas à être spoliés c'est une évidence. De même dans un dojo qui est la maison du maître.; En résumé un kohaï est en permanence sous le contrôle de ses sempaï non pas en vue d’être sanctionné à la moindre erreur, mais afin de progresser et d’éviter des erreurs.; Lorsque le professeur constate des erreurs chez un pratiquant, il sait que les sempaï n'ont pas fait leur travail,; Il recherche donc les causes et prend les sanctions envers eux. Ils n'ont pas fait leur travail et/ou sont incompétents.; En aïkido comme dans tout art martial on ne se fie pas à ce que les gens disent, mais à ce qu'ils font, ce qu'ils produisent c'est ce qui donne une idée de la fiabilité de la personne que vous avez en face. C'est la première chose qui doit venir à l'idée. Qui est cette personne ? Qu'a-t-elle fait en aïkido ? Qu'a-t-elle produit ? À quoi ressemble sa production ?; Quelqu'un qui a de grandes idées et qui n'a jamais rien produit ferait mieux de se taire, c'est de la pollution.

Aïkido sa pratique en dehors du dojo

La pratique de l'aïkido nomade

Attention donc aux comportements de consommateurs, qui suivent les cours de n’importe quel professeur sans que leur professeur soit au courant.

Ces inconscients et incompétents risquent simplement l’exclusion à vie. Car leur professeur l’apprendra tôt ou tard et fera le ménage.

Un professeur d'aïkido digne de ce nom ne permet pas à ces consommateurs de polluer son travail, son dojo et de détruire des années d’efforts, de lui compliquer la tâche pour la rendre impossible pour la satisfaction consumériste de quelques pratiquants plus préoccupés par la satisfaction de leur ego que la maîtrise de l’aïkido. Que l’on se rassure ils sont priés très vite d’aller voir ailleurs.

Une chose que les pratiquants authentiques d’aïkido comprennent et que ne comprennent absolument pas les consommateurs qui imposent la satisfaction de leur ego.

Les visiteurs sont les bienvenus. Cependant, ils doivent demander au professeur de notre dojo, l’autorisation d’assister au cours et ils seront attentifs à respecter le déroulement de la pratique et les règles en vigueur dans le dojo.

Ainsi, par exemple, la prise de photos ou de films est a priori interdite sauf autorisation expresse du professeur. Toute attitude estimée inappropriée par le professeur sera signalée aux intéressés et pourra faire l’objet d’une exclusion immédiate du dojo. Si le spectateur est un pratiquant en dehors du tatami, il ne doit pas intervenir auprès des pratiquants sur le tatami.

Les visiteurs de passage qui pratiquent l’aïkido quel que soit leur professeur sont les bienvenus ; ils doivent se rappeler qu’ils ne sont pas dans leur dojo avec leur professeur ils auront donc l’attitude adéquate.

Comme les autres ils ne doivent pratiquer qu’avec l’accord du maître du dojo et aux conditions que celui-ci fixera. Le professeur peut aussi bien demander à ces visiteurs de faire le cours à ses élèves. C’est toujours le professeur du dojo qui décide.

Visite de pratiquants EPA ISTA d’un autre dojo

Ils devront suivre le fonctionnement traditionnel et fournir l’autorisation de leur professeur d’assister au cours.

2 types de pratiquant

le pratiquant occasionnel : pas plus d’une visite par mois,
et le pratiquant régulier : qui a l’autorisation de son professeur d’assister à nos cours régulièrement quelle qu’en soit la raison.

Le deuxième devra s’acquitter d’une cotisation complémentaire.

Visite de pratiquants d’un autre dojo qui ne sont pas de notre école

Ils suivent les mêmes règles que tout le monde. Parfois ils ignorent ou agissent à l’inverse selon leur origine. C’est donc aux uchi deshi de leur expliquer. Comme tout pratiquant ils devront avoir l’autorisation d’Alain Peyrache professeur du dojo avant de rentrer dans le dojo.

Ils devront faire la preuve de leur assurance pour la pratique de l’aïkido. Ils ont droit comme tout débutant à 1 Cours d’essai et ensuite ils choisissent d'adhérer à notre dojo ou pas et dans ce cas on ne les revoit plus jamais.

Ils sont accueillis cordialement, comme n’importe quel débutant. Ils suivent le fonctionnement de notre dojo et de l'aïkido traditionnel. Les uchi deshi se chargent de ce contrôle.

S’ils refusent de suivre les conseils ou le fonctionnement traditionnel ou tiennent absolument à imposer leurs habituelles façons de faire, ils sont priés de quitter le dojo sur-le-champ.

Ce manque d’éducation et de respect n’a pas lieu d’être dans notre dojo.

La raison en est simple toute personne qui vient d’un autre dojo vient suivre l’enseignement de notre professeur Alain Peyrache c’est aussi simple que cela.

Le respect des règles traditionnelles de l'affaire de tout le monde.

Un pratiquant d'aïkido traditionnel n'a pas à être invité par un pratiquant ou en professeur d'un autre dojo que le sien. Dans ce cas il doit remettre cet ignorant à sa place vertement afin qu'il ne recommence pas ce genre d'erreur qui peut vous faire exclure de votre dojo.

Vous êtes amenés à voyager pour X raison, vous désirez vous entraîner dans les dojos que vous rencontrez.

Vous représentez l'enseignement de votre professeur, vous devez donc demander à celui-ci l'autorisation de vous entraîner dans un dojo autre que le sien. Si vous ne l'avertissez pas, vous risquez de ne plus pouvoir revenir dans son dojo. Martialement parlant on ne fait pas confiance à des gens qui œuvrent dans votre dos c'est la base.

Dans un dojo traditionnel le professeur ne fait cours qu'à ses élèves et éventuellement aux visiteurs qu'il accepte, à condition qu'ils aient l'autorisation de leur professeur.

Un maître un dojo cela veut dire que le professeur n'est concerné que par ses élèves, et ses élèves ne sont concernés que par ce professeur et le maître de ce professeur.

"Godo geiko" Le cas des stages aïkido là aussi "un maître un dojo"

"Godo geiko" plusieurs dojo se réunissent pour pratiuqer ensemble (stage aïkido traditionnel en occident). Attention un stage de fédération quelque chose qui n'existe pas traditionnellement, c'est une fédération qui appelle ses membres à se réunir...

"Gashuku geiko" : vivre ensemble....

C’est la même règle qui s’applique lors d’un stage. En effet nous n’avons pas un fonctionnement fédéral. Nous n’organisons pas des stages de ligue de type sportif.

Pour nous un stage est un cours d'aïkido avec un professeur qui s’adresse à ses élèves et pas aux élèves d'un autre professeur une question de respect.

On est exactement dans les mêmes conditions qu’un dojo, ce sont donc les mêmes règles qui s'appliquent.

Si deux ou trois professeurs décident de faire quelque chose ensemble (stage) ils le font avec leurs élèves et personne d'autres. On ne reproduit pas dans l'aïkido traditionnel le fonctionnement des fédérations sportives qui organisent des stages de ligue et qui concerne tous les membres d’une fédération.

Glossaire signification des termes employés

Avertissement

La traduction est forcément sommaire car chaque terme fait allusion à des pans entiers de la pratique que l'on aborde dans le dojo et au cours du temps en fonction de ses connaissances

D’où l’utilité de comprendre et ensuite demander un développement aux membres aguerris du dojo ou au professeur.

Nyumon

Établir le lien entre le maître et le disciple, s’appelle nyumon. (Tamura sensei) Signification/ Nyu, i(reru) : entrer, faire entrer _ Mon : porte, entrée. Dans les dojos d’autrefois, au Japon quand vous franchissiez la porte, vous celliez votre engagement de votre sang. Vous juriez de ne jamais trahir ni le maître ni la voie. Du temps du fondateur il était nécessaire d’avoir deux parrains garants de vous.

Deshi iri Mon-tei Mon-ka Mon-jin

Deshi iri être accepté comme disciple (Tamura sensei)

Mon-ka celui qui se tient sous la porte
Mon-tei jeune frère qui a passé la porte
Mon-jin homme qui a passé la porte.

Ces 3 termes désignent donc celui qui reçoit l’enseignement dans la maison du maître.

Ils indiquent aussi que le disciple est allé chez le maître et non pas le contraire.

Mon : porte signifie la porte de la maison du maître et par extension, la porte de l’art, la porte de la vérité.

Monzen baraï

Exclusion à vie d'un dojo.

Budoka

Termes japonais qui désignent un pratiquant d'art martial. Signification/ Bu : épée _ Do: la voie _ Ka : expert. Donc un expert qui pratique un art du Budo japonais.

Reigi étiquette (Tamura sensei)

est l'expression du respect mutuel à l'intérieur de la société. On peut aussi le comprendre comme le moyen de connaître sa position vis-à-vis de l'autre. On peut donc dire que c'est le moyen de prendre conscience de sa position. Rei est composé de deux éléments shimesu et yutaka l'esprit divin descendu habiter l'autel, yutaka La montagne et le vase sacrificiel de bois qui contiennent la nourriture.

Pour en savoir plus et approfondir

Cliquez sur les liens ci-dessous

Aïkido ain 01 dojo "aïkido Bressan"

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